Transformation du reporting financier en assurance : des processus de clôture aux informations en continu

Une nouvelle ère s’ouvre pour le reporting financier assurantiel. Après des années de préparation, les normes telles que IFRS 17, IFRS 9 et LDTI sont en vigueur. Elles ont un impact significatif sur les activités quotidiennes, en particulier sur les processus de clôture.

Cependant, ces exigences ne sont pas arrivées seules. Les assureurs doivent également se conformer à d’autres exigences réglementaires et aux rapports ESG, tout en continuant d’appliquer les normes comptables nationales (GAAP) et la fiscalité existantes.
Le défi est simple : les équipes chargées du reporting sont confrontées à des exigences élevées en termes de volume, de fréquence, de rapidité et de complexité, le tout dans des délais au mieux identiques.

Lors de l’implémentation, l’accent a été mis sur la préparation des données et la conformité. Si la collecte, l’intégration et le nettoyage des données de haute qualité restent un obstacle pour de nombreux assureurs, l’attention se porte désormais sur l’optimisation des processus de clôture dans un cadre de reporting cohérent. L’objectif est d’éliminer les étapes manuelles et les solutions de contournement, de réduire les risques d’erreurs, d’accélérer la clôture et de maximiser les synergies entre les différents reportings.

Le simple fait d’ajouter de nouveaux systèmes aux méthodes existantes ne permettra pas d’obtenir ces améliorations. Le processus de clôture nécessite souvent une restructuration complète pour tirer pleinement parti des nouvelles technologies.

Dans cet article, nous allons explorer comment la technologie apporte une réelle solution aux besoins des clients en matière de reporting financier et comment elle peut automatiser et optimiser les processus, voire aller plus loin.

L’étape la plus ardue a été franchie : comptables et actuaires travaillent désormais davantage au sein d’équipes intégrées, ce qui leur permet une meilleure compréhension du processus global. Une coopération transparente s’appuie sur des données en temps réel couvrant les primes, les sinistres, les frais et la réassurance.

La prochaine étape critique consiste à intégrer les lignes de reporting restantes dans un cadre commun afin de réaliser des synergies entre le reporting réglementaire et le reporting comptable et financier. Étant donné que les clôtures comptables et financières, les risques et les clôtures prudentielles sont fonctionnellement liés, leurs processus de production ne doivent pas être traités de manière isolée.

Une structure de données commune solide sert de base à toutes les lignes hiérarchiques, garantissant cohérence, traçabilité et transparence. Cette approche unifiée facilite l’automatisation, réduit les efforts de réconciliation et améliore la gouvernance des données.

La technologie nécessaire à cette transformation existe, mais les fournisseurs de données et les outils doivent s’adapter aux spécificités du secteur de l’assurance. Si des processus tels que les rapprochements bancaires, les flux de travail des comptes clients/fournisseurs et l’amortissement des immobilisations nécessitent une automatisation, les véritables avantages pour les assureurs proviennent de l’automatisation du processus de bout en bout, y compris le calcul des passifs, les contrôles, les évaluations et les multiples modèles de reporting.

L’automatisation du processus de clôture et de reporting, depuis les données brutes et les contrôles jusqu’aux rapports finaux, est désormais possible. La mise en œuvre de contrôles et de rapprochements appropriés est essentielle pour éviter la duplication des données et des étapes. Des règles de validation et de détection des anomalies doivent être intégrées à chaque étape du flux de travail.

Les ressources de cloud computing peuvent être adaptées à la fin de la période afin d’anticiper les problèmes de performance et d’optimiser la vitesse. Plus important encore, une architecture de données évolutive garantit que, à mesure que le volume d’activité augmente ou que de nouvelles exigences réglementaires apparaissent, le cadre existant puisse les gérer avec un coût marginal minimal. Cette évolutivité est cruciale pour répondre aux demandes futures, qu’il s’agisse d’une mise à jour des normes IFRS, de l’évolution des réglementations locales ou de l’intégration des données d’un portefeuille acquis.

Au-delà de la capacité, l’évolutivité améliore la flexibilité et la résilience. La répartition dynamique de la charge de travail, l’allocation automatisée des ressources et la supervision intelligente des performances permettent aux systèmes de s’adapter automatiquement aux fluctuations de la demande. Cette élasticité garantit le respect des délais de reporting et assure une qualité de service constante pendant les pics d’activité.

En offrant une évolutivité horizontale et verticale, les outils natifs du cloud optimisent de manière dynamique la puissance de traitement et le stockage, équilibrant ainsi la rentabilité et les performances de pointe. Les entreprises bénéficient d’une infrastructure durable et prête pour l’avenir qui prend en charge la transformation continue, l’innovation plus rapide et l’amélioration de l’expérience utilisateur dans les fonctions financières, de gestion des risques et de conformité.

La plateforme de workflow intégrée de la solution Addactis est essentielle à l’automatisation, car elle réduit considérablement les interventions manuelles et les erreurs tout en diminuant le temps de traitement de bout en bout de plusieurs jours à quelques minutes. De puissants moteurs de calcul gèrent toutes les étapes connexes, y compris les provisions et les flux de trésorerie, l’allocation des variables clés (telles que les dépenses) et les calculs IFRS 17 complexes (tels que CSM ou RA). Les clients effectuent également des calculs Solvabilité II sur la même plateforme, ce qui leur permet d’obtenir un maximum de synergies.

Les capacités de reporting de notre solution permettent de consacrer le temps gagné à la préparation des chiffres à l’analyse, aux simulations et aux projections.